Portrait – Victor Mangeol

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Victor

Rédacteur

Sarah Mosta
Sarah Mosta
Responsable communication

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Victor Mangeol, facteur d’orgues à Neufchâteau (88).

Made In Grand Est Victor Mangeol Grand Orgue Eglise St Nicolas Neufchâteau 01

« J’ai débuté le piano à 6 ans puis l’orgue à 9 ans pour devenir organiste. Vers mes 12 ans, je découvre l’intérieur d’un grand orgue et c’est à ce moment-là que je décide de faire facteur d’orgues. A 15 ans, j’entreprends des études en ébénisterie à la SEP de Neufchâteau pour obtenir un CAP. Après cela, je rentre en apprentissage pour apprendre le métier de facteur d’orgues où j’obtiens mes diplômes de facteur d’orgues et de tuyautier en orgues.
Lors de mon apprentissage, je décide de monter une auto-entreprise pour travailler en parallèle au monde de l’harmonium, instrument cousin à l’orgue. Puis, en 2015,  je décide de monter mon entreprise avec l’aide de la mission Lorraine des métiers d’art et également la couveuse d’entreprise PACELOR, qui m’a orienté pour devenir un chef d’entreprise durant 24 mois. Dans cette même période et durant 3 ans,  j’enseigne le métier de facteur d’orgues au Centre National de la Facture d’Orgues à Eschau (CFFO). En janvier 2018, ma société SARL est montée dans la restauration d’orgues d’églises, d’harmoniums et d’instruments de musique mécanique.

L’entreprise est née grâce à l’encouragement de clients, de proches mais également et surtout à la région Grand Est et sa mission des métiers d’art qui souhaitait valoriser ce métier et ainsi encourager l’installation d’une entreprise de facture d’orgues et de musique mécanique dans les Vosges, ce département ayant un grand passé dans la musique et aussi dans l’orgue. C’est à l’issue de ces encouragements que je décide de rentrer en couveuse.

Un orgue, représente un ensemble de plus de 15 métiers différents ! Rien que ça, c’est passionnant. Au-delà de ça, lorsque l’on restaure un orgue, on devient un peu archéologue et on apprend à lire et à déchiffrer ce que l’on voit, surtout les traces de l’histoire. Il y a aussi l’apprentissage perpétuel, en découvrant chaque jour le savoir de nos anciens et l’évolution, en passant d’un instrument du XVIIe jusqu’au XXe, ainsi que par tous les brevets qui ont été posés pour la recherche et l’amélioration des instruments, afin qu’ils soient lus performants, plus puissants et qu’ils répondent au répertoire musical d’une époque.
Bref, c’est un métier extraordinaire qui nous permet aussi de travailler dans des endroits merveilleux ! »

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